Contrairement aux pays d’Europe, qui volent de records en records, la Suisse peut s’enorgueillir d’un taux de chômage faible et stable de 2,7%. Même le «mauvais élève» genevois affiche, à fin juin, un taux de 4,8%, en recul de 0,6 point sur un an.
Ces chiffres masquent toutefois les premiers effets d’un contre-courant qui menace de prendre de l’ampleur. Après une longue période de carence due à des délais de résiliation plus généreux que de règle, les banquiers et spécialistes de la finance se font de plus en plus nombreux dans les Offices régionaux de placement.
Un chômeur sur dix à Genève
En d’autres termes, les mesures de rationalisation et les compressions d’effectifs annoncées par les banques depuis 2011 commencent à faire leur effet. Dans les cantons à forte concentration bancaire, les hausses sont loin d’être anodines.
A Genève, le nombre de chômeurs issus des banques, des assurances et des autres services financier est, à fin juin, en augmentation de 23,1% sur un an. Les 1056 personnes concernées représentent, à elles seules, 9,4% de l’ensemble des chômeurs inscrits dans le canton…
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