Pour la première fois, les partenaires sociaux ont débattu concrètement des propositions patronales. La bateau a tangué avenue de Bosquet.
« On ne peut pas dire qu’on a eu un grand succès ». C’est par cet euphémisme qu’un des représentants patronaux résumait jeudi en fin de matinée l’esprit des discussions sur la « sécurisation de l’emploi ». Le compromis historique réclamé par François Hollande, sur cette grande réforme négociée du marché du travail, mardi lors de sa conférence de presse, a du plomb dans l’aile.
A un moins et demi de la date limite fixée par le président pour conclure une négociation présentée comme centrale pour la compétitivité française, la journée de négociation marathon entamée à 9 h 30, n’a pas permis de réconcilier les points de vue. Il faut dire que le patronat (Medef, CGPME, UPA) n’avait dévoilé que la veille, en fin de journée, le texte qui a servi de base aux discussions, au siège parisien du Medef, avenue de Bosquet.
A 18 heures, les leaders syndicaux rejoignent enfin un à un la longue salle de presse rectangulaire installée au rez-de-chaussée du siège de l’organisation patronale, pour communiquer aux journalistes le bilan de leurs débats. Pas question de venir en groupe et de confronter leur point de vue… Ils entrent chacun leur tour en prenant soin de refermer la grande porte noire derrière eux… Les interventions sont expéditives. A peine le temps, pour les journalistes, noyés sous les dispositions techniques, de poser quelques questions…
Extraits choisis par le Moniteur de l’emploi de
via Sécurisation de l’emploi : ça coince au Medef – Le Point.
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