L’explosion du chômage est désormais un fait incontestable. Le dernier baromètre de l’intérim, publié par Prisme, indique que de janvier 2012 à janvier 2013, les effectifs de l’intérim ont baissé de 16,2%, l’effondrement étant particulièrement significatif dans le Bâtiment et Travaux Publics (BTP) avec une baisse de 23% et dans l’industrie avec 19,1%.
On constate d’ailleurs que cet effondrement est proportionnellement plus important chez les cadres (16,5%) et chez les ouvriers qualifiés (17,9%). La vielle rengaine selon laquelle le chômage toucherait essentiellement les ouvriers non-qualifiés, et traduirait ainsi un défaut de qualification lié au système d’enseignement et de formation est ainsi battue en brèche. Notons que la chute de l’intérim est plus rapide que celle des emplois stables.
On constate la même chose dans le rapport entre les CDD et les CDI. Ceci éclaire d’un jour cru les projets du gouvernement et du MEDEF qui veulent « faciliter » les licenciements dans le but supposé d’accélérer les embauches : en réalité, dans une période de récession, le démantèlement des obstacles juridiques aux licenciements ne peut qu’accélérer la montée du chômage et ceci sans aucune contrepartie. Ceci est une condamnation sans appel de l’accord signé par la CFDT avec la patronat. Car la hausse générale du chômage se poursuit inexorablement. Les chiffres sur la France Métropolitaine l’indiquent clairement et montrent que cette hausse date de la fin de 2010 mais s’accélère depuis peu.
Extraits choisis par le Moniteur de l’emploi
via Chômage: la marée noire qui nous menace | RussEurope.
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