« Le chef de l’opposition officielle à Ottawa, Thomas Mulcair, dit que le Canada est atteint de la terrible maladie. Le gouvernement conservateur répond que le chef du NPD ne cherche qu’à diviser les Canadiens » écrit Gérald Fillion sur son Blog dans un billet intitulé Mal hollandais, entre chiffres et politique.
L’extrait clé du rapport de l’OCDE sur le Canada sur la question
L’économie continue de faire l’objet d’ajustements structurels du fait de ces variations persistantes des prix relatifs depuis le début des années 2000. En 2011, l’industrie manufacturière, qui est un secteur exportateur, ne représentait plus que 12.6 % de la valeur ajoutée totale après avoir culminé à 18.6 % en 2000. La part de ce secteur dans l’emploi s’est aussi fortement contractée au cours des dix dernières années (tombant de 15.2 % à 10.2 %), un peu plus même qu’aux États-Unis (graphique 3). Il est clair que ces deux résultats sont
corrélés à l’évolution du taux de change. Les disparités de croissance entre les régions – mesurées à l’aune du revenu disponible réel par habitant – reflètent ces divergences sectorielles : les provinces de l’Alberta, la Saskatchewan et Terre-Neuve-et-Labrador, qui sont riches en ressources naturelles, ont enregistré les gains de revenu par habitant les plus importants au cours de la dernière décennie (graphique 4), tandis que la croissance a été plus médiocre dans la région industrielle de l’Ontario. On attribue en grande partie l’essor
économique de l’Alberta à l’accroissement de la population suscité par les possibilités d’emploi offertes. L’Alberta reste la province la plus prospère grâce à ses ressources énergétiques. Dans un contexte marqué par la reprise graduelle de l’économie mondiale et la persistance des troubles au Moyen-Orient, il est probable que les prix de l’énergie et d’autres produits de base se maintiendront à des niveaux élevés.
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