Les chiffonniers entament leur besogne dès la levée du jour entre les rues et les conteneurs ainsi que devant les locaux commerciaux à la recherche d’un gagne-pain comportant moult dangers et maladies.
Le jugement négatif que la société
Les histoires des chiffonniers se ressemblent. En effet, leurs conditions de vie difficiles les ont menés à exercer cette activité exténuante et dangereuse.
Près de l’un des conteneurs de Ben Arous (banlieue sud de Tunis), Ahmed, un jeune homme, âgé de 18 ans, à l’allure frêle, évoque les circonstances qui l’ont poussé à quitter les bancs de l’école pour en arriver à ce métier.
«Etre un chiffonnier est la profession qui me convient car elle me permet d’être libre et actif», a dit le jeune homme qui tirait un vieux chariot, couvert d’une couche de saleté, jusqu’à ne plus en pouvoir distinguer sa couleur, et plein de bouteilles en plastique.
Om El Khir, une chiffonnière de 40 ans, est en train de collecter les bouteilles devant un café à El Mourouj (Ben Arous) avec son petit enfant qui l’accompagne dans sa fouille et qu’elle ne cesse de maltraiter.
Elle impute cette violence au jugement négatif que la société porte sur les chiffonniers dont la tâche est ardue et qui ne cherchent qu’à s’assurer une source de revenu…
via Les chiffonniers: l’autre face du chômage et de la pauvreté en Tunisie.
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