L’Arabie saoudite peine à offrir des emplois à ses jeunes, notamment les diplômés qui quittent chaque année en nombre les universités, en dépit de richesses colossales et d’une économie florissante.
Dans la première économie arabe et le premier exportateur de pétrole au monde, le taux de chômage dépasse les 10%, selon la Banque mondiale.
Les jeunes forment 55 à 60% des 19 millions d’habitants du royaume. «J’ai cherché un emploi dans le secteur public comme dans le privé, mais sans succès», déplore Majed Hassan, 26 ans, diplômé d’anglais.
Ce jeune homme de la cité portuaire de Djeddah (Ouest) raconte avoir travaillé pendant un an dans un magasin de télécommunications, puis avoir ouvert une épicerie qu’il a dû fermer en raison «de la concurrence des étrangers».
Mufreh al-Kubaishi, 25 ans, diplômé en droit d’une université australienne, dit envisager de poursuivre ses études «parce que les conditions du marché du travail ne sont pas encourageantes». Ses deux sœurs et un frère, tous diplômés, ne trouvent pas de travail dans la province de Jizane (Sud), ajoute-t-il. «Le chômage en province est beaucoup plus aigu qu’à Riyad ou Djeddah», dit-il.
Selon la Banque mondiale, le chômage touche en particulier les jeunes diplômés dans un pays où des dizaines d’universités déversent chaque année quelque 100 000 d’entre eux sur le marché de l’emploi…
via L’Arabie saoudite peine sur le front de l’emploi des jeunes | Économie Liban | L’Orient-Le Jour.
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