l’Institut de l’entreprise, plaide pour un mouvement d’ampleur rapide.
L’Institut de l’entreprise avait formulé un vœu: que la compétitivité soit au cœur de la grande conférence sociale. Sans y croire totalement, peut-être… De ce point de vue, le premier bilan de l’événement est positif: «François Hollande a cité la compétitivité comme priorité, avant même l’emploi. Le raisonnement est le bon. L’emploi découle de la compétitivité, observe Frédéric Monlouis-Félicité, délégué général du think-tank patronal. Les sujets sont posés de façon structurée, avec un agenda. Pour nous, le dialogue social peut être facteur de compétitivité, à coût nul. Patronat et syndicats vont avoir l’occasion de le prouver».
La première décision concrète qui émerge – un financement de la protection sociale pesant moins sur le travail, probablement via la CSG – est également approuvée par l’Institut de l’entreprise, qui plaide pour un mouvement d’ampleur, créant un «choc de compétitivité». Avec une réserve de taille: «Nous ne pouvons pas attendre 2014. D’ici là, nous risquons de perdre une capacité de production que nous ne retrouverons jamais», poursuit Frédéric Monlouis-Félicité.
En outre, la baisse du coût du travail peut apporter «un bol d’air pour deux ou trois ans, mais il faudra profiter de cette période pour lancer des réformes structurelles». Quelques-unes se profilent, dans la longue liste de sujets inscrits à l’agenda social à l’issue de la grande conférence. La négociation sur «la sécurisation de l’emploi», notamment…
via Le Figaro – Emploi : Les entrepreneurs pour un choc de compétitivité.
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