Madame Agnès Maltais, ministre de l’emploi et de la Solidarité sociale, annonçait son Plan d’action pour soutenir efficacement les personnes en recherchent d’emploi et plus précisément les prestataires de l’assurance-emploi qui entreprennent une formation en les soutenants financièrement. Mais voilà qu’il y a contradiction.
Il y a dix ans, il était plus avantageux de faire un retour aux études. Emploi-Québec continuait de verser la même compensation monétaire que l’assurance-emploi jusqu’à la fin de la formation. Maintenant, depuis 4 ans chaque personne éligible au programme reçoit un montant forfaitaire de 240$ par semaine. Cette allocation d’aide ne devrait pas être égale pour tous les participants. À 29 ans, fessant face à la perte d’un emploi, un choix s’est imposé à moi. Je devais retourner sur les bancs d’école afin d’assurer une qualité de vie à mes enfants. J’ai donc fait des démarches auprès d’Emploi-Québec et je me suis rendu compte qu’un problème monétaire grandissant mettrait bientôt un terme à ma vie d’étudiante. Je me suis vite aperçu qu’il y avait matière à réflexion. On ne peut donner le même montant à une personne ayant des enfants qu’à une autre qui n’en a pas. Cela engendre une précarité financière pour tous les étudiants qui doivent subvenir au besoin de leur famille. La conciliation famille-études est déjà une complexité en soit et représente un évident casse-tête de gestion. On ne peut pas tous compter sur l’apport d’un partenaire.
Extraits choisis par le Moniteur de l’emploi de
via Revoir l’application de l’allocation d’Emploi-Québec ? – AgoraVox le média citoyen.
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