Curieuse coïncidence! Car, au moment où la ministre Agnès Maltais rencontrait la responsable fédérale de l’assurance-emploi pour ensuite pester sur la place publique contre les mesures et coupes annoncées, elle modifiait de son côté les règles de l’aide sociale afin, explique-t-elle, d’inciter les bénéficiaires à retourner sur le marché du travail. Québec recourt ainsi à la même stratégie que le fédéral qui, lui, vise les travailleurs saisonniers. Si les mesures diffèrent, les motifs évoqués et les objectifs poursuivis sont les mêmes, quoi qu’en disent les responsables. La différence tient au vocabulaire utilisé.
Les resserrements sont de mise partout alors que les finances de nos gouvernements sont précaires et qu’on ne sait pas comment évoluera l’économie au cours des prochains moins. Surtout que la nôtre dépend beaucoup de celle de nos voisins du sud où ça ne va pas très bien et où la crise politique n’assure de rien. Puisqu’il serait difficile d’exiger plus des contribuables déjà surtaxés, nos gouvernements doivent, non pas écraser les plus fragiles, mais veiller à ce que personne n’abuse des services de soutien offert et que chacun fasse des efforts, y compris des sacrifices, pour améliorer son sort.
Extraits choisis par le Moniteur de l’emploi
via Chômage et aide sociale : des bénéficiaires sous surveillance | Valère Audy | Collaborateurs.
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