La Commission européenne est venue doucher vendredi 22 février la principale promesse économique de François Hollande pour 2013 : celle « d’inverser » la courbe du chômage avant la fin de l’année. Le choc est rude pour le président de la République, mais la démonstration bruxelloise est plutôt implacable.
Selon la Commission, la croissance devrait être de 0,1 % en 2013, puis 1,2 % en 2014. De tels taux ne permettent tout simplement pas de faire baisser le chômage, d’autant plus que les entreprises risquent d’attendre pour recruter à nouveau, même quand la croissance sera repartie. Résultat : le taux de chômage actuellement à 10,5 % en France, devrait grimper à 10,7 % en 2013, puis 11 % en 2014, selon Bruxelles.
Dans ce contexte, la volonté de François Hollande, affirmée à nouveau avec force lors de ses vœux du 31 décembre, de faire baisser « coûte que coûte » la courbe du chômage d’ici un an, résonne comme un vœu pieu. « Dans le contexte de stagnation de l’activité économique et de rigidité des salaires nominaux, les employeurs vont certainement plus se concentrer sur la redressement de leur productivité, au détriment de la création d’emplois », estime ainsi la Commission, et ce « malgré les efforts de réforme du marché du travail ».
Extraits choisis par le Moniteur de l’emploi de
via Bruxelles ne croit plus à la baisse du chômage fin 2013, Paris si… | En quête d’emploi.
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